Terminologie : ce qui n’est pas entier, ce qui est pluriel.
Une énergie hybride, une structure hybride, c’est une qualité que l’on retrouve facilement dans les développements des énergies de véhicule (locomotion), mais qui a bien du mal à se concrétiser dans nos bâtiments. À chaque fois que nous proposons des structures hybrides, nous sommes confrontés aux habitudes des ingénieurs et des constructeurs (vive le béton !). Cela donne l’opposition du “tout bois”, qui à mon sens ne fonctionne pas non plus. Je suis sûr que nous devons développer nos constructions en recourant à une réflexion intelligente, sans se soucier des lobbies, mais en nous souciant uniquement du devenir de l’Homme. En conséquence, s’il est nécessaire de mixer – et je dirais même plus, de métisser – les filières constructives, nous devons le faire.
Nous avons proposé une tour à ossature hybride. Le béton nous paraissait pertinent pour la partie inférieure de celle-ci, ainsi que pour sa partie centrale, qui nécessite de la rigidité au niveau du noyau. Les étages pouvaient ensuite être construits avec une structure en acier. Et plus on monte dans la tour, plus on a besoin de modularité et de légèreté. L’utilisation du bois paraissait alors évidente à cet effet.
Alors soyons intelligents dans nos conceptions architecturales, quitte à forcer un peu les habitudes des ingénieurs. L’hybride fait bien son chemin dans la mobilité… Il doit aussi faire son chemin dans toutes les avancées pour le bien-être de l’Homme.